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 Le mur de 130 mètres 
 face au parvis de la nouvelle gare rer Université Nanterre 

Disposant d’une envergure paysagère propice à une intervention picturale le mur de 130mètres situé face à la sortie de la nouvelle gare RER Université Nanterre, accueillera une Å“uvre d’une surface d’environ 1 000 à 1 500 m².

 

Cette oeuvre sera Ã©phémère car le mur aura une durée de visibilité d’environ un an et demi. Cette démarche relève ainsi de « la poétique de l’œuvre absorbée par la ville Â» comme le précise Claire Laurencede cultiverlaville. Ainsi, ce qui restera visible est totalement aléatoire et dépend du rythme d’avancement du chantier. 

 

Afin de choisir l'oeuvre réalisée un concours a été réalisé, quartre artistes d'art urbain ont proposé une oeuvre (voir ci-dessous) et un  a été retenu suite à un comité. Le comité était constitué d'élus de la Ville, d'associations locales ainsi qu'un représentant de Bouygues Urbanera. C'est le collectif 100 PRESSION qui a été choisi pour réaliser l’œuvre éphémère.

 

 Le lauréat du concours est le collectif 100 Pression  

 

 Le collectif 100 Pression 

 

Le collectif d’artistes 100 Pression a pour vocation première la diffusion de la culture urbaine, dans une démarche de transmission des codes et des valeurs propres aux arts urbains. Le collectif se compose aujourd’hui de 6 membres aux personnalités artistiques atypiques : The Blind, Kazy, Pedro, Persu, Smoka, & Wide.

Cette alliance fait de 100 Pression un atelier d’agitation créative autour des diffé- rentes pratiques et esthétiques de chacun – illustration, graphisme, sérigraphie, peinture, collage, installations ou encore webdesign – mêlées à une prédilection commune pour la peinture.

Dépasser ses frontières géographiques et culturelles permet de connaître et de s’inscrire dans d’autres logiques urbaines. Pour cela, le collectif souhaite continuer à élargir et partager son expérience de la communication de pratiques artistiques différentes, en favorisant les échanges, locaux comme internationaux.

Son but : élargir l’éventail des créations artistiques et leur accessibilité. Depuis 13 ans, 100 Pression s’évertue à faire de sa pratique artistique urbaine un médium qui puisse se réin- venter en permanence, un langage universel comme outil créatif et novateur pour traduire le partage des valeurs.

 
 
 Leur proposition artistique 
 
"Depuis les débuts de l’art urbain, les streets artistes ne cessent de jouer autour de la lettre.
Persu, SoemOne et Wide, étants issus du mouvement graffiti, ont eux-mêmes un lien fort avec le tracé de la lettre.
 
Le site de votre appel à projet sur Nanterre se trouve être à un croisement de différents modes de transports (trains, piétons, voitures, vélos) utilisant chacun une dynamique, un rythme et une vitesse qui leur est propre, tout comme chaque type d’écriture possède un ductus qui lui est personnel. Jouer sur la notion de rythme en mettant en perspective la vitesse des modes de transport avec celle de l’écriture, le résultat ainsi obtenu alliera une diversité des lettres et des formes artistiques, faisant référence aux bâtiments du futur quartier. L'échelle des lettres du mot ductus renverra à l'échelle de l’architecture, des bâtiments qui viendront recouvrir ce mur à terme.
 
Le Ductus (n. m.) : «En écriture, le ductus est l’ordre et la direction mais aussi la vitesse et le rythme selon lesquels on trace les traits qui composent la lettre.»
 
Le mur se composera de deux niveaux de lecture :
- De loin (par exemple du parvis de la gare) : première lecture du mur dans son ensemble avec le mot DUCTUS,
- De près (ex. de la rue) : le mur fourmille de calligraphies, de lettres d’imprimeries et de lettres type grafitti wild style."

 Les autres propositions artistiques  

 Surfil 

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"Dans l’espace urbain, ce mur de tunnel se présente comme un bloc de béton massif dont la dimension est essentiellement horizontale.

Mon projet s'articule autour de l'idée de circulations, de directions, de communications, de rythmes et s'inspire de son environnement architectural. Prenant en compte les graffitis et les tags présents sur le mur, mon intention est d’ouvrir cet espace en laissant apparaître des parties de ce support de béton brut et en jouant d’éléments géométriques. En m’inspirant des éléments graphiques des bâtiments à l’arrière plan, l’idée est de dynamiser cet espace par la répétition de grandes formes géométriques. De plus petits éléments géométriques se superposent ou se juxtaposent et viennent ponctuer l’ensemble, le rythmer par touches comme une partition musicale. Sur une dominante de tons vert et bleu qui se veulent être l’écho de la nature, le choix de couleurs contrastées, vives et lumineuses accentuent l’idée d’une circulation dynamique."

 Renée Levi & Marcel Schmid 

 9 cercles 

 

 

"Nous proposons de peindre sur la couverture du RER A Cergy 9 cercles concentriques. Bien qu’ils soient conçus spécifiquement pour ce lieu, ils sont chacun autonomes. Les cercles concentriques sont peints avec des couleurs franches et contrastées : blanc, noir et rouge. Les couleurs ont une forte densité.

Les 9 cercles constituent une ligne horizontale inscrite entre les escaliers du RER au niveau des quais. Les cercles ont une échelle bien supérieure à l’échelle humaine.

La séquence intégre les rythmes du site donné par les trains et leur envergure reflète le dynamisme du changement de l’environnement urbain. L’impact visuel des cercles est tel qu’il domine les perturbations visuelles comme la canalisation ou des tags éventuels. Les cercles symbolisent les liens entre une vision stratégique globale et des territoires habités et emprunts d’histoires singulières et collectives."

 Christophe CUZIN 

 

 

"En ce qui concerne le Mur de 130mètres à Nanterre, le préalable serait de procéder à l’effacement des tags, graffs ou autres inscriptions murales. C’est ce que je me propose de faire et, en quelque sorte, d’en rester là.

Cet effacement sera soigné, effectué en rechampi à la limite extérieure de chacune des inscriptions murales.

Les tags déjà présents sur le Mur illustrent parfaitement les données sociales et architecturales du lieu. Si ces tags sont placés là, c’est parce qu’ils bénéficient d’une grande visibilité/lisibilité et que l’accès (même acrobatique) du Mur est relativement aisé.

Nous sommes bien dans une zone ferroviaire, endroit privilégié des graffeurs et tagueurs. C’est pourquoi, je pense qu’après toute intervention artistique, leur activité reprendra de plus belle, car c’est une question de territoire.

Plutôt que d’agir en « gommant » ces signes, je propose de travailler avec le principe d’effacement que j’envisage respecte la mémoire de l’acte initial. Pourtant, il donne une forme autre à cet objet plastique, une forme que ni moi, ni l’auteur du graffiti n’aurions envisagé.

Je suppose que les graffs ou tags qui viendront compléter le Mur et/ou s’ajouter à mon travail artistique, prendront en compte cette nouvelle donnée.

La réalisation de ma proposition artistique se fera donc en trois phases espacées chacune de six mois, afin de permettre l’évolution et le dialogue envisagés avec les premiers peintres de ce Mur.

Le choix de la couleur peut être négociable, puisque subjectif, il sera aussi argumenté."

 

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